Bonne nouvelle pour les amateurs de boissons végétales ! Le gouvernement fédéral belge a décidé de supprimer les accises sur les laits végétaux sans sucres ajoutés. Cela signifie que vos boissons préférées à base d’avoine ou d’amande seront bientôt beaucoup moins chères dans votre supermarché.

Les laits de soja et de riz étaient déjà exemptés, mais cet ajustement met enfin les options les plus populaires sur un pied d’égalité avec le lait de vache. Chez ProVeg, nous saluons cette décision avec enthousiasme. C’est un pas concret du gouvernement vers un système alimentaire plus juste et meilleur pour l’environnement.

Le résultat d’un engagement constant

Cette modification politique n’est pas le fruit du hasard. Next Food Chain, le premier réseau pour l’alimentation végétale en Flandre, a activement porté ce sujet à l’agenda des ministres compétents, plaidant constamment pour une égalité de traitement des alternatives végétales.

« C’est un grand pas dans la bonne direction pour créer un terrain de jeu équitable entre les types de produits laitiers et les boissons végétales, » déclare Karolien Byttebier de Next Food Chain.

Ce que ça change concrètement pour vous

Jusqu’à présent, lorsque vous achetiez des boissons végétales, vous payiez des accises supplémentaires, alors que le lait de vache en était exempté. Grâce à cette nouvelle mesure, les boissons végétales sans sucres ajoutés (comme celles à base d’avoine, d’amande ou de pois) bénéficient désormais de la même exonération.

Le résultat ?

• Des prix plus accessibles dans votre panier.
• Une concurrence plus juste entre les produits laitiers d’origine animale et végétale.
• Et surtout : davantage de personnes encouragées à faire le choix du végétal, plus souvent.

L’importance de la transition protéique

De plus en plus de Belges adoptent les laits végétaux pour leur goût, leur diversité, mais aussi pour leurs bienfaits. Des versions barista à l’avoine aux lait de coco, ces alternatives ne sont plus marginales. Elles sont devenues des incontournables dans de nombreux foyers.

Et pourtant, jusqu’à récemment, la législation n’avait pas suivi cette évolution. Tandis que le lait de vache était exempté d’accises, les producteurs de laits végétaux, eux, devaient s’acquitter de taxes supplémentaires. Résultat, des prix souvent bien plus élevés en rayon, une concurrence déséquilibrée, et un frein à l’innovation. Pour les consommateurs, c’était un véritable paradoxe : choisir une option végétale parfois plus digeste revenait à payer plus cher, uniquement à cause d’un cadre fiscal inadapté.

Grâce à l’engagement de Next Food Chain et d’autres partenaires, cette réalité change enfin. C’est la preuve que la collaboration du secteur paie et que la politique est prête à évoluer.

Quelle est la prochaine étape pour les laits végétaux?

Le lait de vache contient naturellement environ 4,5 g de lactose pour 100 ml? Un sucre qui, bien qu’il soit présent, n’est pas considéré comme “ajouté”. Pourtant, les boissons végétales dont la teneur en sucre est égale ou inférieure ne bénéficient toujours pas de la même exemption fiscale. C’est pourquoi, avec Next Food Chain, nous appelons à franchir la prochaine étape logique : étendre cette exonération aux boissons végétales contenant moins de 4,5 g de sucre.

Cela permettrait enfin d’aligner les règles du jeu, de garantir une concurrence équitable et de rendre le choix végétal encore plus simple, évident et accessible pour toutes et tous.

Ensemble, rendons le végétal évident

Chez ProVeg, nous nous réjouissons de cette évolution positive. Un prix plus bas, une plus grande liberté de choix et la reconnaissance de la transition protéique : c’est un progrès structurel majeur. Merci aux décideurs politiques et à Next Food Chain, qui, en tant que premier réseau pour l’alimentation végétale en Flandre, défend avec force les intérêts du secteur.